dimanche 29 mai 2016

The Book, Caroline & Safia.



BONJOUR ! 


Aujourd'hui place à une chronique différente, puisqu'il ne s'agit pas d'un roman mais d'un livre-guide-pratique.

Caroline et Safia  sont deux jeunes femmes qui réalisent et postent des vidéos sur Youtube. Leurs vidéos sont diverses et variées. Ce sont d'ailleurs les vidéos que je préfère regarder sur YT. Elles font un travail de montage tout simplement incroyable et les sujets dont elles parlent sont toujours intéressants et bien expliqués. Caroline et Safia ont, depuis peu, arrêté leur chaîne commune et se consacrent désormais à leur propre chaîne. Je vous invite à aller faire un petit tour sur ces chaines, vous ne serez pas déçus. 
Caroline et Safia sont aussi des blogueuses et leurs articles sont toujours agréables à découvrir. 

Ce  livre c'est un petit peu comme le dico des filles de mon enfance (je garde toujours mon exemplaire daté de 2009 dans ma bibliothèque, d'ailleurs...), mais en beaucoup, beaucoup mieux. 

C'est un livre, que l'on découvre par petites touches, que l'on garde à côté de nous (il est encore sur ma table de nuit) pendant un certains temps. 

Quand je pense à ce livre, un mot me vient à l'esprit :  
BONHEUR. 

Afficher l'image d'origine

Pourquoi j'ai tant apprécié The Book


Petit 1 : Le livre-objet est très joli. Les couleurs sont bien choisies, elles respirent la joie de vivre et donnent des envies de vacances. Les illustrations sont tous simplement sublimes. 

Petit 2 : Ce livre donne envie d'aller au bout de nous-même, de nous surpasser, de nous sentir mieux, de vivre mieux, de mieux prendre soin de soi, de mieux manger, tout en restant nous-même. Il nous donne envie de partager et de vivre nos rêves. Il nous fait positiver et cela fait un bien fou. 

Petit 3 : Le contenu : The Book est divisé en plusieurs parties, nous avons des recettes, des conseils pour les cheveux, des conseils pour se muscler, des conseils pour la vie... 
Si vous suivez les vidéos de Caroline et Safia, The Book, ne pourra que vous ravir ! Leur oeuvre est à l'image de leurs vidéos. 

Petit 4 : Pendant trèèèèèsss longtemps, moi et le sport étions les pires ennemis au monde. Mais ! Caroline et Safia ont réussi à me motiver, et je peux vous assurer que ceci est un miracle ! 
Il ne s'agit pas forcément de faire du sport pour maigrir mais simplement pour se sentir mieux dans son corps et surtout dans sa tête ! Vous pouvez alors retrouver leurs exercices de musculations préférés ainsi que des conseils pour se motiver. 

Petit 5 : Les recettes ! Les filles nous proposent des recettes qui changent. Des recettes saines et surtout très appétissantes ! Je pense bientôt essayer de faire le granola maison ! 

Petit 6 : Son prix très très abordable,  même pas 15€ ! 

En bref, The Book est un livre qui donne envie de tout faire pour essayer d'être HEUREUX, d'être bien dans sa tête et bien dans son corps. C'est un petit guide pratique où vous trouverez de nombreux conseils ! 


Si vous avez envie d'offrir un cadeau à votre amie, à votre maman, ou même à vous même : The Book est parfait. 


Merci Caroline et Safia pour ce petit condensé de bonheur et de bien-être ! 





mercredi 25 mai 2016

Point final, William Lafleur

Afficher l'image d'origine
BONJOUR ! 

ROMAN 
FASCINANT/TROUBLANT/
UNIQUE/ORIGINAL 


Vous connaissez peut-être Monsieur le Prof, aussi appelé William Lafleur, ce professeur d'anglais en banlieue parisienne qui partage sur les réseaux sociaux des anecdotes toujours plus drôles les unes que les autres sur ses élèves et sur la vie de son collège. Monsieur William décide un jour de rédiger un blog nommé «Le blog de l'homme mort».
Titre très joyeux, nous sommes tous d'accord.

 Mr le Prof, invente ainsi l'histoire d'un homme qui orchestre sa propre fausse mort. Tandis que sa famille apprend sa mort, lui situé à quelques rues seulement d'elle, est entrain d'épier leurs moindres faits et gestes grâce aux caméras qu'il a placées dans toute la maison, même dans les toilettes. Ainsi, cet homme observe sa famille et note toutes ses observations sous forme de journal qu'il poste ensuite sur un blog.

Lorsque les premiers articles sont parus, les lecteurs ignoraient totalement qu'il s'agissait d'une supercherie... Les lecteurs étaient alors témoins tout en étant acteurs de ce voyeurisme étrange et très malsain.

Cette supercherie est devenue un petit roman, Point final.
Honnêtement qui ne sait jamais demandé, comment réagiraient ses proches, s'il venait à mourir ? Notre personnage n'invente pas tout ce stratagème pour uniquement répondre à cette question. Notre personnage se sent seul, pris dans une roue sans fin, appelée la routine. Il n'est pas heureux. Il est perdu et pour lui, sa seule issue est de se faire passer pour mort. Il faut quand même un sacré courage pour aller jusqu'au bout de cela. C'est tout simplement affreux de faire subir volontairement un tel chagrin à ses proches, c'est absurde, horrible et méchant. Mais le pire, c'est que notre personnage décide d'épier les faits et gestes de son fils, sa femme et sa fille. Il ne laisse rien au hasard et passe ses journées à regarder sa famille bouleversée.

Lire ce livre fut une expérience très troublante. Mais, je trouve le concept de ce roman tout simplement génial. Surtout, que l'auteur nous livre une belle critique de notre société actuelle et sur nos vies. Ses vies que parfois on se contente de vivre, sans jamais se détourner du chemin, sans jamais prendre de risque.

"J'en ai assez de voir ces paysages sans jamais pouvoir les visiter, de continuer le trajet de ma vie sans jamais pouvoir m'arrêter, assez de regarder derrière moi et de constater tout ce que j'ai raté."


William Lafleur nous invite à prendre des risques, à ne pas tomber dans une routine qui pourrait nous être fatale. Il pose aussi la question du voyeurisme : l'homme qui espionne sa famille, les lecteurs qui lisent les moments intimes d'une famille sans savoir si c'est une histoire vraie ou non.

Le roman comporte peu de pages, mais cela ne m'a pas empêché d'avoir les larmes aux yeux à de nombreux moments. Parce que ne l'oublions pas, nous observons quand même la vie d'une famille endeuillée. J'ai été triste pour Sophie, Thomas, Patricia mais aussi pour notre homme-non-mort. Il faut être sacrement démuni pour mentir ainsi à ses proches et pour regarder leur tristesse en face. L'histoire de cet homme m'a chamboulé. 

Ce roman ne laisse pas indemne.

En quelques pages, ce roman impacte, bouleverse et fait réfléchir. Réussir cela en si peu de pages et selon moi un grand succès. Parfois, on attend presque 200 pages pour entrer pleinement dans un roman, ici c'est tout l'inverse.


Une très belle découverte que je n'oublierai pas de sitôt !

Je pars noter quelques phrases de ce livre, dans mon petit carnet à citations ! 

Merci à Michel Lafon pour cette lecture ! 

dimanche 22 mai 2016

Landfall, Ellen Urbani

Afficher l'image d'origine



Résumé, quatrimère de couverture. 

Un matin de septembre 2005, Rose, à peine âgée de dix-huit ans, s’apprête à rejoindre La Nouvelle-Orléans avec sa mère. Les deux femmes vont porter secours aux sinistrés de l’ouragan Katrina. Mais sur la route, leur voiture quitte la chaussée et percute une jeune fille. Cette inconnue, morte dans l’accident, seule et sans le moindre papier d’identité, ne tarde pas à obséder la rescapée. D’autant que dans sa poche on retrouve une page d'annuaire avec les coordonnées de la famille de Rose. Celle-ci n’a alors d’autre choix que de retracer pas à pas le parcours de la victime, à travers une ville en ruine après le passage de l’ouragan




Deux destins. 

Deux jeunes filles bouleversantes, l'une s'appelle Rose, l'autre se nomme Rosy. 

L'une est noire, l'autre est blanche. Elles ont été élevé par leur mère. Mères différentes l'une de l'autre, éducation différente. Leur point commun ? Elles aiment leur fille d'un amour fort, puissant et parfois dévastateur. 

Leur chemin se croise lorsque Rosy meurt, alors qu'elle marchait au bord de la route. La mère de Rose, conductrice de la voiture perd elle aussi la vie. Commence alors pour Rose, une quête pour retrouver les derniers moments de vie de Rosy, cette inconnue que personne ne semble rechercher... 

L'ouragan Katrina bouleverse la vie de ces deux jeunes filles. Le roman nous plonge dans une atmosphère post-ouragan, atmosphère lourde mais chargée d'amour, de moments de bonheur et de gentillesse. Rose part sur les traces de la jeune fille. Pourquoi ? Par culpabilité peut-être, ou bien parce que Rose veut comprendre ou oublier le décès de sa mère. Rose persévère, malgré les obstacles. Sa persévérance est admirable. 

Le roman se partage entre passé et présent. Les personnages nous paraissent alors familiers et surtout vrais. On découvre la vie de Rose ainsi que celle de Rosy par brides. 


Ce roman est une ode à la vie et aux victimes de l'ouragan Katrina. 
C'est un roman sur la reconstruction, la reconstruction de soi, mais aussi sur la reconstruction d'un pays après le passage d'un ouragan dévastateur. 


C'est un coup de cœur. 


Ps : Le livre objet est tout simplement magnifique. 
Comme tous les romans de cette maison d'édition. 

Chronique des copines : 

vendredi 20 mai 2016

Toute la lumière que nous ne pouvons pas voir de Anthony Doerr

Afficher l'image d'origine
Après ma longue chronique sur Le sel de nos larmes, je vous propose une petite chronique sur Toute la lumière que nous ne pouvons pas voir de Anthony Doerr.


J'ai découvert ce roman en papotant avec Johanna du blog Les femmes qui lisent sont dangereuses. J'ai été agréablement surprise. Je ne connaissais pas du tout l'auteur, pas même de nom. Anthony Doerr amène avec facilité le lecteur à Paris, à Saint Malo et en Allemagne en pleine Seconde Guerre mondiale. Nous suivons deux destins, celui de la jeune et aveugle française Marie-Laure et celui du jeune orphelin allemand, Werner. Deux destins totalement opposés mais dont le destin bascule à cause de la guerre. Werner, passionné par les radios et les inventions, intègre les Jeunesses Hitlériennes, tandis que la jeune Marie-laure est contrainte de se réfugier chez le vieil oncle de son père à Saint-Malo. L'adorable papa de Marie-Laure travaillait au Muséum d'Histoire naturelle à Paris. Pour éviter que les Allemands ne s'en emparent, le Muséum lui a confié un joyau rare, la copie d'un diamant ayant appartenu à la famille royale de France, sans savoir qu'il s'agit en réalité de l'original. Les deux Parisiens fuient ainsi la capitale avec dans leur poche, un diamant que l'on soupçonne d'être maudit...

Le roman est partagé entre le passé et 1944. Les chapitres nous amènent progressivement à comprendre pourquoi Marie-Laure et Werner se retrouvent dans de telles situations en 1944. Ainsi, les chapitres se lisent très vite.

Nous, petits lecteurs sommes ainsi plongés, dans la vie quotidienne des Français sous l'occupation, dans la vie de deux orphelins, dans une école des Jeunesses Hitlériennes. Entre résistance, prise de conscience, diamant caché, maladie, amour, disparition, arrestation, dénonciation... Nous n'avons pas le temps de nous ennuyer. Le tout est écrit d'une manière poétique très agréable à lire.

J'ai eu un gros coup de cœur pour le papa de Marie-Laure et pour les maquettes qu'il crée pour sa fille afin qu'elle puisse se repérer dans les villes de Paris et de Saint-Malo.


Un roman surprenant, beau et passionnant. Des personnages attachants. Une magnifique lecture. 

dimanche 8 mai 2016

Le sel de nos Larmes, Ruta Sepetys

Afficher l'image d'origineCOUP DE CŒUR !  

Je ne sais même pas comment je vais réussir à écrire cette chronique. Pourtant, il faut que j'y parvienne. Pourquoi ? Parce que ce livre doit être connu. L'histoire des personnages, l'histoire de ces 10 000 personnes, hommes, femmes et enfants qui pensaient fuir la guerre en embarquant sur le Wilhelm Gustloff, mais qui finalement vont trouver la mort, doit être révélée au grand jour.

On connaît tous la tragique fin du Titanic, ou encore celle du Lusitania mais la fin du navire allemand, le Wilhelm Gustloff, elle, demeure cachée. Pourtant, c'est la plus grande catastrophe maritime...
Ruta Sepetys lève le voile sur ce naufrage avec une main de maître. Sa plume nous hypnotise. Dans Le Sel de nos larmes on suit, Emilia, Joana, Florian et Alfred, l'un est Allemand, l'autre Lituanien, ou encore Polonais ou Prussien.
Certains fuient l'arrivée des Russes tout en cachant leur véritable nationalité aux Allemands, d'autres suivent une mission précise, d'autres marchent en se sentant coupable, tandis que d'autres adulent la personnalité du Führer. Un point commun les réunit : La guerre les a détruit, les a éloignés de leur famille et marquée à tout jamais.

Nous sommes dans un moment crucial de la Seconde Guerre mondiale, la capitulation allemande est proche, les Russes approchent. L'Allemagne est prise dans un étau effroyable et sans fin. Nos jeunes héros sont prisonniers. Mais leur rage de vivre et leur espoir les fait avancer. Tout cela en dépit des horreurs qu'ils voient chaque jour. Des morts, des morts, des tueurs, des assassins et surtout ils doivent vivre en portant le fardeau de leur propre action.
Leur seule issue ? Regagner le port pour pouvoir prendre un bateau et fuir ce pays dévasté.

Leur douloureux périple est ponctué de rencontres inoubliables mais bien souvent éphémères... C'est ainsi que nous rencontrons le Poète - Cordonnier ou bien le Petit Garçon Perdu.
Tout le long du roman, on suit leur longue et difficile avancée dans ce pays meurtri par la guerre en plein hiver. On sait où l'histoire va se terminer : À bord du navire. Et puisque nous connaissons la fin tragique de celui-ci, nous lisons le roman avec avidité, avec colère, avec amour, avec peur.

Une prise de conscience se fait peu à peu : Nous possédons une chance inouïe de pouvoir vivre aujourd'hui dans un pays comme le nôtre, de pouvoir vivre une jeunesse heureuse.
Emilia, Joana et Florian resteront à jamais gravés dans mon cœur, tout comme les personnages d'un autre roman de Ruta Sepetys, Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre. Je n'ai jamais pu oublier Lina, cette jeune fille envoyée dans les camps de travail en Sibérie avec sa mère et son petit frère. Les deux romans sont liés puisque Lina et Joana sont cousines. Vous pouvez retrouver ma chronique de Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre sur le blog. 

Je ressors de ma lecture triste. Paradoxalement, je ressors, aussi, cette lecture, emplie d'espoir parce que malgré l'horreur, Ruta Sepetys parvient à nous prouver que l'amour et la bonté existeront toujours. C'est le plus important, parce que sinon nous serions perdus.

Ruta Sepetys, n'a pas peur d'évoquer des sujets douloureux. C'est un pari réussi parce que le résultat est tout simplement grandiose. Après avoir lu Le sel de nos larmes, je suis allée me renseigner sur le Wilhelm Gustloff. Ce roman est un très bel hommage aux victimes de ce naufrage. Souvent en cours d'Histoire, on survole le quotidien des Allemands, des Polonais ou des Lituaniens pendant et après la Seconde Guerre mondiale au profit de la France ou bien même des Alliés. Les romans de Ruta Sepetys permettent de remédier à cela.

Je suis ressortie de ma lecture les yeux embués de larmes. J'ai encore le cœur serré en vous en parlant aujourd'hui, parce que même si les personnages de Ruta Sepetys sont fictifs, les victimes du naufrage sont réelles. Après avoir terminé ce livre, j'avais besoin d'une lecture-doudou...

Ce roman n'est pas seulement un roman pour les jeunes adolescents, c'est aussi je pense un roman qui s'adresse aux adultes.

Merci Ruta pour ce roman émouvant.
Merci à Gallimard Jeunesse pour cette lecture. 

Sortie le 16 juin !