jeudi 28 août 2014

Terre-Dragon. Tome 1 ; Le Souffle des Pierres. Erik L'Homme.

11.5 Euros
256 pages.
Parution le 18 août. 

Une lecture parfaite pour les 8-12 ans. 
Avec, Le souffle des Pierres, le premier tome de la trilogie de Erik L'Homme, ces jeunes êtres seront plongés dans un univers particulier et très intriguant accompagné du jeune et mystérieux Ægir et de sa peau d'ours. 

Ce jeune garçon est retenu prisonnier jusqu'au jour où il parvient à échapper à ses geôliers. Recherché sans répit par ces derniers, Ægir rencontre Sheylis, une apprentie sorcière, en fuite également. Leur rencontre aussi courte soit-elle, bouleverse l'univers et leurs vies, sans qu'ils en aient conscience. Ils sont désormais unis par un lien magique et puissant...

Erik L'homme, prouve sa grande imagination en offrant une panoplie de personnages hors du commun. Presque tous ont un petit quelque chose faisant d'eux des êtres à part. On croise des sorciers gentils ou mal attentionnés, des chanteurs-musiciens, des êtres qui se métamorphosent ou même des monstres sortant de terres... Tous ses personnages vivent dans un monde original et plein de secrets. C'est un monde magique, composé d'un fleuve dit métallique. C'est intrigant et cela attise notre curiosité. C'est un roman d'aventures qui ferait rêver plus d'un petit garçon ou plus d'une petite fille. Le Souffle des pierres, est effectivement un roman parfait pour tout enfant rêvant d'aventures et de magie. Dans cette histoire, le lecteur n'est pas enseveli sous les informations. Elles sont néanmoins présentes mais par petites touches, et sont souvent révélées par le mystérieux sorcier Gaan, un des compagnons de route d'Ægir. Ainsi, les jeunes lecteurs ne sont pas perdus, et peuvent suivre avec facilité les aventures de leurs héros. En plus de tout cela, Erik l'homme parvient à créer du suspense.

C'est le deuxième roman que je lis de cet auteur, et c'est la deuxième fois que je suis comblée par son écriture belle et fluide.
Je ne pense pas lire la suite de cette trilogie, le côté junior m'ayant un peu dérangé. Seulement, je suis certaine que cette histoire fera rêver bons nombres d'enfants, certains voudront peut-être se transformer et d'autres voudront peut-être savoir manier la magie.

Je pense offrir ce premier tome à mes petits cousins pour que ceux-ci puissent aussi partir à l'aventure avec Ægir et Sheylis. 



Bonnes lectures à tous :)


Merci à Gallimard Jeunesse pour ce partenariat. 

mardi 26 août 2014

Nos étoiles Contraires, Film.

-Comment tu t'appelles ? 
- Hazel. 
- Non, ton nom entier. 
- Hazel Grace Lancaster.

Nos étoiles contraires, c'est l'histoire d'amour d'Hazel Grace Lancaster et d'Augustus Water qui se rencontrent dans un groupe de soutien pour enfants malades, Hazel est atteinte d'un cancer, Augustus lui est désormais en rémission. Seulement, ce n'est pas une histoire uniquement sur le cancer. La maladie est présente, c'est un personnage principal, mais Nos étoiles contraires c'est aussi une folle, joyeuse et triste aventure qui nous emmène même dans la jolie Amsterdam, à la rencontre de l'écrivain favori d'Hazel. C'est une histoire qui nous fait aimer la vie et qui nous donne envie de la croquer à pleines dents. 
-Pourquoi tu me regardes comme ça ? 
- Parce que tu es belle. 


Avec Nos étoiles contraires, grâce à la belle plume de John Green, nous passons du rire aux larmes. C'est un roman qu'il impossible d'oublier. Une fois terminé la lecture, les personnages principaux nous hantent toujours. C'est un roman merveilleux tout simplement. 
Adapter cette histoire d'amour à l'écran et parvenir à faire ressentir au spectateur les mêmes émotions éprouvées par le lecteur pouvait ainsi se révéler difficile. Mais, le réalisateur, Josh Boone réussit avec brio, si bien que les minutes défilent aussi vite que les pages du roman : Lorsque l'écran devient noire, on voudrait rester un peu plus longtemps en compagnie des personnages.

Tout comme dans le livre, c'est Hazel qui raconte l'histoire, son histoire. L'adaptation suit parfaitement le roman, évidemment quelque petits détails sont absents mais le principal y est. C'est un régal. 

"Je suis tombée amoureuse pendant qu'il lisait, comme on s'endort, d'abord doucement et puis tout d'un coup". 

Nos phrases préférées sont prononcées, nos passages préférés y sont et nos héros sont joués par des acteurs parfaits. Effectivement, je n'aurais pu rêver mieux pour incarner Hazel. Shailene Woodley est parfaite. C'est la même Hazel que celle décrite et créée par John Green. S.W est une étoile montante. Son jeu d'actrice est majestueux. Augustus, lui est interprété par Ansel Elgort. J'étais un peu réticente au début, mais j'ai été conquise au final par sa prestation. Lui aussi, donne vit à Augustus avec grandeur. Mais ce ne sont pas les seuls à jouer ainsi les personnes de Monsieur Green, puisque les parents d'Hazel et Issac sont également joués admirablement bien. Nous avons aussi, le fameux Peter Van Houten. Une fois de plus, acteur choisi à la perfection ( bien que je l'imaginais un peu plus rondelet ).


La bande originale, représente merveilleusement bien l'atmosphère. Elle est parfaite.
Elle suit nos émotions, on passe d'une musique triste avec la talentueuse Birdy à une musique entraînante et pleine de vie avec Boum Clap de Charli XCX. Tout comme l'on passe de la joie à la tristesse. Vraiment, ces deux états sont indissociables dans cette histoire. La joie de vivre d'Augustus nous emporte, la philosophie d'Hazel nous épate. Ce sont deux héros hors normes et inoubliables. 



Le réalisateur signe ainsi une adaptation fidèle et magnifiquement bien montée. Nos étoiles contraires est un film, une histoire merveilleuse à ne surtout pas manquer. Votre regard sur la vie pourrait peut-être être un peu se modifier... :)

( Prévoyez plusieurs paquets de mouchoirs ). 



dimanche 17 août 2014

Ma vie en Gif.


Salut, salut ! 

image

J'ai été taguée deux fois, une première par mon double Althea inWonderland et une seconde par You Once Told Me. 
Mercii les filles <3

Les règles :
  • Citer la personne qui nous a tagué.
  • Associer un gif à chaque mot proposé pour la personne en question.
  • Choisir 5 mots à notre tour.
  • Taguer 5 nouvelles personnes.

Les mots d'Althea In Wonderland, sont Evasion, déception, secret, univers et favori. 
Les mots de You once told me, sont Exaspération, espoir, danger, swag et tentation. 

Evasion. 



Bon, j'avoue ce n'est pas très original. Mais, la lecture me permet de m'évader. Elle me permet d'échapper pour quelques heures à notre monde. Et surtout, certaines histoires me font rêver et voyager. 
- Et puis, c'est grâce à la saga Twilight que j'ai découvert la blogo <3


Déception. 


J'ai été déçu de beaucoup de personnes...

Secret. 



Ce n'est pas vraiment un secret, mais j'adore danser devant mon miroir et chanter fort ( comme une casserole )! Cela défoule :) 

Univers.


Parce que depuis le mois de juin, je vis cela tous les jours. Alors jusqu'au mois de septembre, mon univers c'est Intermarché ! 

Favori. 


 BEN QUOI ? :) 


Exaspération. 

VEUX DU SOLEIL ! ( Non mais c'est vrai, nous sommes au mois d'août oui ou non ? ) 

Espoir. 


L'amour... D'un amoureux, d'un ami, de sa famille..
 Sans lui, rien ne vaut la peine selon moi.


Danger.


Le Feu peut tout détruire et se déclencher à une vitesse folle...

Swag. 




Je ne savais pas trop quoi mettre, du coup j'ai choisi ma copine Raiponce ;D 


Tentation. 



Voici mes 5 mots. 

* Saison. 
* Sucrerie. 
* Lieu. 
* Hésitation.
* Amitié. 

Bisous <3

vendredi 1 août 2014

Wonder, R.J Palacio.

17.90 Euros
410 pages. 

Un livre criant de vérité, douloureux mais aussi plein de vie.


Wonder, c'est l'histoire d'un jeune garçon nommé August, atteint d'une malformation faciale depuis sa naissance. Beaucoup ont peur en le voyant, crient, et le surnomment  le « Monstre ». August n'a jamais été à l'école mais il a désormais l'âge d'entrer en sixième et ses parents décident d'essayer de l'envoyer au collège cette année.

Comme le titre l'indique, Wonder est magnifique. L'histoire d'August, aussi triste que joyeuse est un coup de poing, une claque sur notre manière de percevoir les choses, sur la cruauté. Elle ne laisse pas indemne, bien au contraire. Wonder, c'est un roman qui vous marque.

La couverture n'est pas jolie. Mais celle-ci avec sa particularité attise notre curiosité. Alors, on retourne le livre afin d'en lire la quatrième de couverture. Les premiers mots sont : Ne jugez pas un livre garçon à sa couverture son apparence.
Cette phrase multiplie notre curiosité, ni une, ni deux, on dévore ce livre, véritable page-turner. Et l'on se rend compte de la véracité presque dérangeante de cette phrase durant notre lecture.

 Selon le proverbe, l'habit ne fait pas le moine, l'histoire d'August nous le prouve, avec une force incroyable. On a parfois, hélas, tendance à juger au premier abord, sans vraiment connaître. Avec August, on comprend l'erreur que l'on pourrait faire : à juger sans connaître on pourrait passer à côté de quelque chose, de quelqu'un d'incroyable. J'aurais pu ne jamais découvrir cette histoire si je me serai arrêtée à cette couverture peu attrayante, j'aurais pu ne jamais rencontrer August. Ce jeune garçon est adorable, très intelligent, conscient de son apparence et tellement courageux. 

Malgré, sa réticence, ses peurs, August entre au collège. Il doit ainsi montrer son visage à beaucoup d'inconnus, qui seront loin d'être tendre avec lui. Cela nous révolte. On est outré devant les réactions, les attitudes monstrueuses et insultantes des autres élèves face à notre Auggie. Une envie furieuse de leur crier dessus nous prend. Une envie de taper le poing sur table, envie de pleurer tellement la situation est injuste et horrible. On prend pleinement conscience de la cruauté des personnes, et notamment des enfants, prés ados. 
J'ignore comment j'aurai réagi en apercevant Auggie pour la première fois, j'aurai sûrement été un peu effrayée, curieuse mais j'aurai essayé de masquer cela et j'aurai peut-être voulu apprendre à le connaître. Je n'aurai pas été aussi méchante que certains, cela est sur. 

August n'est pas aussi en colère que nous, lui est habitué à tout cela. Ce regard des gens fait partie de sa vie, il ne pourra rien y changer. August en est conscient et ne se plaint pas. Il vit. Tente même de croquer la vie à pleines dents malgré toutes ses frayeurs. Alors, oui certains moments de sa vie, et de notre lecture sont très douloureux, mais l'auteur nous offre aussi des moments et des dialogues magiques, où nos yeux se rempliraient presque de larmes de joie. 
Tout cela, c'est grâce en partie à la magnifique famille d'Auggie,  sa sœur Via et ses parents. Tous trois, aiment leur frère ou leur fils. Son visage fait partie de lui. 
Pour cette famille soudée, certains moments sont durs mais ils parviennent ensemble à les affronter. Pour Via, c'est quelquefois difficile que son petit frère attire toute l'attention, mais elle comprend et n'en veut pas à ses parents, encore moins à August qu'elle aime plus que tout au monde. C'est une grande sœur merveilleuse, tout comme Auggie est un frère merveilleux. ( Quand je vous dis, que le titre correspond merveilleusement bien à l'histoire, je ne vous mens pas ).

Le roman s’étend sur une année à peu près. Chaque chapitre est à rédigé à la première personne, mais chaque partie est consacrée à un personnage. Une fois c'est Auggie qui nous parle, une autre fois, Summer, Jack Will, Miranda, Justin... L'histoire d'August  touchent tous ces personnages d'une manière ou d'une autre. Cela nous permet de regarder l'histoire d'August sous différents aspects. Ce concept est une idée géniale. L'écriture de l'auteure est parfaite. Elle s'accorde parfaitement avec l'âge de chaque narrateur. C'est pour moi un sans faute.

Attention, Wonder n'est pas un roman comme les autres. A l'image d'August il est aussi merveilleux qu'unique. Il faut, vous devez le lire. C'est impératif. Wonder est peut-être un de ces romans qui peut aider le monde à changer...

Merci à l'auteur, pour cette belle leçon de vie.