mardi 25 juin 2013

Delirium, Lauren Oliver. Pandemonium.


Coup de Cœur
16 Euros. 
456 pages. 

Lena a découvert avec Alex ce sentiment interdit qu'est l'amour. Ensemble ils se sont enfuis, déterminés à gagner la Nature pour vivre leur passion. Mais seule Lena est parvenue à franchir la frontière. Sans savoir si Alex est encore vivant. Aujourd';hui Lena a rejoint la résistance. Elle se voit confier une mission qui pourrait bien lui coûter la vie. Mais une nouvelle rencontre vient remettre en question tous ses principes. Se battre pour avoir le droit d'aimer : cela a-t-il vraiment un sens ? Imaginez qu'on vous prive de tout sentiment. Que la liberté ne soit plus qu'un vieux souvenir dénué de sens. Jusqu'où iriez-vous pour garder le droit d'aimer ?

J'avais peur d'être déçue par ce second tome, tellement j'avais aimé le premier. Mais au final, même si je préfère le premier, j'ai ADORE ce second opus, vraiment. Pour tous ceux qui n'ont pas encore dévoré le premier tome, je vous déconseille de lire ma chronique, elle risque de posséder quelques spoilers.
J'ai lu ce tome en une journée,  les mots de Lauren Oliver ayant  un pouvoir attractif sur moi. Il m'était impossible de me détacher de la suite des aventures de Léna, d'autant plus que la construction du roman, nous pousse à ne jamais refermer le livre. En effet, les chapitres alternent entre deux époques de la vie de notre Léna, son « Maintenant » et son « Avant », ce qui veut dire qu'à chaque fin de chapitre, (avec chacun un suspense insoutenable) on doit attendre tout un chapitre pour connaître la suite des événements. Au début, cela m'a semblé bien étrange, mais au final, j'ai apprécié et trouvé ce procédé original et très bien mené. 
Et puis évidement, j'ai dévoré ce livre parce que je voulais ABSOLUMENT savoir si Alex était vivant. Je tournais les pages avec l'espoir que j'allais avoir les réponses à mes questions. 
Lena quant à elle, a mûrit incroyablement, elle devient encore plus forte et courageuse qu'auparavant. Elle est confrontée à des événements durs, et prend une nouvelle fois pleinement conscience de la cruauté de son monde. J'ai trouvé que dans ce second tome, l'injustice du Protocole est encore plus présente, on comprend vraiment que le gouvernement agit pour son profit  et non pour celui de son peuple. Le gouvernement dissimule, ment et tue.
Certes, je n'ai pas retrouvé dans ce second roman, la même magie que dans le premier, mais cela ne veut pas dire que cette histoire ne m'a bouleversé. Encore une fois, durant ma lecture, plein de sentiments contraires se bousculaient en moi, colère, joie, incompréhension et tristesse. J'ai ressenti autant de stress et d'excitation que pour le premier volet.
 Seul petit bémol dont j'aurai à redire,  Hanna et Alex ne sont pas présents et  m'ont beaucoup manqué. Il me tarde de lire la suite, pour retrouver ces derniers mais, aussi Léna et Julian. Ce jeune homme, est une personne bouleversante. J'ai beaucoup apprécié ce jeune garçon, mais je l'ai aussi un petit peu détesté par rapport à Alex. 
 Julian, est un garçon plein de douceur. Léna trouve en lui, un amoureux plein de tendresse. Julian est comme Léna lorsqu'on la rencontre, naïf et perdu. Il découvre avec celle-ci, l'amour, alors que son père est un fervent défenseur du Protocole... Cette relation m'a agacé, je n'étais pas contente, tout simplement à cause d'Alex. Mais, je dois néanmoins admettre, que leur histoire est très touchante, et l'on comprend les raisons pour lesquelles Lena tombe sous le charme de Julian. ( Mais, je suis Team Alex, alors je ferais tout mon possible pour ne pas aimer Julian, même s'il ne le mérite absolument pas :D ).

Ce roman, est attractif et bluffant. Aucune longueur, nous n'avons pas le temps de nous ennuyer une seule seconde, et notre cœur est encore une fois mis à rude épreuve. Le final est tout aussi grandiose, et horrible que dans le premier. La fin nous fait hurler de surprise, de colère, d'incompréhension et  de soulagement... Il me faut le trois absolument. Ce second volet, confirme que Délirium est une des mes sagas littéraires favorites. Lauren Oliver, nous livre une saga merveilleuse ! Je pense refermer le second tome avec une grande nostalgie. 

vendredi 21 juin 2013

Delirium.

16 Euros. 
456 pages ( Pas assez à mon gout :) )

Je ne m'attendais vraiment pas a être autant charmé, ébloui et bluffé par Delirium. Je me suis enfin lancée dans cette saga, après en avoir entendu que de bonnes critiques. Désormais, je regrette d'avoir mis autant de temps à me plonger dans cet univers impitoyable. Parce que oui, le monde dans lequel vit notre héroïne Léna, est horrible.
 Comment pouvons-nous imposer à tous, de renoncer à ce sentiment que l'on connaît tous, l'amour ? Effectivement, dans le monde de Léna, le gouvernement oblige toute la population à subir  Le Protocole, afin de les immuniser contre l'amour, considéré comme la pire et la plus redoutable des maladies. Dés leur majorité, tout le monde doit subir cette « opération », ils seront à la suite appariés à un mari ou à une épouse choisis par le gouvernement, ils seront dénués de tout sentiment. Léna, depuis toute petite n'attend qu'une chose, son Protocole, afin de se libérer de toute souffrance.
Pour elle, le Protocole signifie, bonheur alors que l'amour n'est que souffrance. Seulement, sa rencontre avec un jeune homme va progressivement changer sa vision du monde...

Léna est ancrée dans son Monde, elle croit dur comme fer à ce que disent sa famille et le gouvernement. Pour elle, tous les interdits, toutes les surveillances et le Protocole, sont là pour la protéger. Rien ne peut lui arriver. On s’aperçoit ici, avec quelle force l'état a su persuader la population de ses propos. Et j'ai trouvé cela très injuste... C'est impressionnant à quel point les personnes sont persuadés du bien que leur veut l'état, alors qu'en réalité, ils renoncent au vrai bonheur. Délirium, c'est un univers bien à part, dans lequel on pénètre avec une grande, très grande facilité. Cet univers,  m'a bouleversé, j'ai eu le cœur serré très souvent dans ma lecture.
Lauren Oliver, imagine son histoire dans un espace réel. C'est l'Amérique, c'est Portland. Se mélangent ainsi si bien le réel et  la fiction, que l'on se prend au jeu
J'ai beaucoup aimé Léna, c'est une fille courageuse malgré sa peur du monde. Elle est perdue, et croit en ce qu'on lui a enseigné depuis son plus jeune âge. Elle ne veut pas que son monde change, mais l'amour et l'amitié vont lui faire prendre conscience de nombreuses choses, et notamment de la cruauté de son univers. C'est une jeune adolescente, pleine de vie, j'ai aimé son tempérament, son caractère et sa sensibilité. Léna m'a charmé, j'ai compris ses réticences, ses craintes, ses peurs et ses sentiments. 
Aux côtés de Léna, nous rencontrons Alex, ce jeune et mystérieux garçon. Alex est subjuguant, intrépide et adorable. Il m'a surprise, émue et fait rire aussi. 
Leur histoire d'amour est MAGNIFIQUE. Elle est si belle mais si dangereuse à la fois, qu'elle nous donne des palpitations, nous émerveille, et surtout nous fait espérer. Rêver. 
Hanna, la meilleure amie de notre héroïne est, belle, intelligente un peu rebelle et gentille. 
Toutes  deux s'aiment comme des sœurs. Leur amitié est vraie. Leur amitié est sincère et profonde.
Dès les premières lignes, j'ai su que j'allais adorer Hanna, et je ne me suis pas trompée. Elle apporte une touche de bonheur.  La petite Gracie, est certes discrète mais c'est un personnage que l'on ne peut pas oublier. 

Délirium, c'est une vague de sentiments qui nous envahit dès les premières lignes, mais c'est aussi une histoire faite de secrets, de mystères et d'action. Lauren Oliver, créée un tel suspense qu'il m'a été très difficile même impossible parfois de m’arrêter de lire. Les pages se tournent sans que l'on s'en aperçoive. Ce roman est attractif, on veut savoir la suite. On le lit le sourire aux lèvres  la boule au ventre, avec colère ou encore les larmes aux yeux. Delirium nous en met pleins les yeux et c'est un régal. 
Lauren Oliver, est devenue un des mes auteurs préférés désormais. 
Après avoir lu « Le dernier jour de ma vie », j'ai peur de ce qui peut arriver aux personnages qui sont désormais devenus mes amis. Mais même si je suis déçue de la suite, même si je n'aime pas le sort que Lauren Oliver leur réserve, Delirium restera dans ma tête et surtout dans mon cœur.
Délirium m'a conquise au plus profond de moi.
Merci à Lauren Oliver, pour m'avoir fait vivre un tel moment en lisant ce livre. 
Merci aussi à Black Moon <3.
Ps : La fin de premier tome est.... <3 

lundi 17 juin 2013

Au bout du rêve, Sarah Dessen.


16 euros. 
347 pages. 

Catlin est une jeune lycéenne qui vit dans l'ombre de sa grande sœur Cass, âgée de deux ans de plus qu'elle. Cass a une vie parfaite aux yeux de tous, seulement le jour de l'anniversaire de Catlin, celle-ci part avec pour seul au revoir un mot dans la cuisine et un cadeau d'anniversaire pour sa petite sœur. Cass, laisse ses parents et sa sœur dans l'incompréhension et la tristesse, mais elle offre aussi à Catlin une chance de se démarquer d'elle. Catlin, s’inscrit alors dans l'équipe des cheers de son lycée, puis hélas rencontre Mathew. A ses côtés, Catlin fume, fait l'école buissonnière et devient victime de violences. 

Sarah Dessen est un de mes auteurs favoris. J'aime ses histoires, ses personnages et son écriture. Ses récits suivent souvent le même schéma, une jeune fille qui rencontre un garçon... Mais chaque histoire est différente et aucune ne s’arrête sur la romance loin de là. Ses histoires ne sont pas des simples romans d'amour puisque Sarah Dessen, nous écrit surtout sur la vie, sur les relations que nous avons avec la famille mais aussi, avec soi-même. Sarah Dessen, nous fait réfléchir, nous met les larmes aux yeux et  nous donne de l'espoir.
Au Bout du rêve ne déroge pas à la règle. Il est cependant beaucoup plus dur et poignant que les autres romans de l'auteure que j'ai eu le plaisir de lire. Ici, pas de prince charmant, pas de garçon ténébreux dont nous tombons presque amoureuse, non ici nous avons Mathew dont l’héroïne, Catlin s’éprend. 

Catlin est une jeune fille bouleversée par le départ de sa grande sœur, sa complice. Elle ne comprend pas ce départ inattendu. Triste, elle décide de changer, de faire ce que sa sœur n'a jamais fait. Lors de sa première rencontre avec Matthew, Catlin tombe amoureuse. Matthew est un garçon mystérieux, mais Catlin ne pose pas de question, elle aime être avec lui, qu'importe ce que cela implique et en dépit de toutes les mises en garde que son entourage lui fait. Les rumeurs sont  fondées puisque peu à peu, Matthew se révèle être quelqu'un de très violent. Catlin, par honte, ne voulant pas passer pour une victime et surtout par amour supporte sans rien dire. Elle vit continuellement dans la peur de ses coups et dans l'espoir de moments romantiques et rares entre eux. Catlin a peur, Catlin souffre  et moi aussi j'ai eu peur et souffert avec elle. Catlin, est malheureuse et perdue.
Seulement, même si ce qui lui arrive est horrible, Catlin refuse de se poser en victime ou de chercher un responsable. Alors, pour cette raison là, je trouve que Catlin est une jeune fille incroyablement  courageuse et forte. 
C'est elle qui nous raconte son histoire et l'on ressent toutes ses émotions. J'ai ressenti son malheur, sa détresse mais, aussi son amour inconditionnel envers celui qui lui fait le plus mal. Malgré tout le malheur que Matthew lui donne, elle s'accroche à lui comme à une bouée de sauvetage. Seulement Matthew, ne joue pas son rôle, au contraire il fait descendre sa petite amie au plus bas. On s’aperçoit ici que pour amour, l'être humain accepte parfois trop. 
 Cass est un personnage absent mais présent. Elle est absente  dans la maison de Catlin, mais elle est présente dans sa tête et surtout dans son cœur. La relation entre les deux sœurs est forte et émouvante. En écrivant cette chronique, j'ai le cœur qui se serre en repensant à ces deux-là.
 La famille de Catlin est une famille aimante et solide malgré les malheurs et les non-dits. Encore une fois, Sarah Dessen, place la famille au cœur de son roman et l'on comprend l'importance que celle-ci a sur chaque individu. La famille, fait de nous ce que nous sommes, on ne peut pas s'en défaire, elle fait partie de nous.

L'écriture de Sarah Dessen est toujours aussi simple, fluide et belle. Chaque mot, chaque description nous emporte loin, on s'immerge totalement dans cette histoire. Nous devenons un membre à part entière de la famille de Catlin. Sarah Dessen, nous écrit des histoires vraies et c'est cela qui en fait leur fragilité, leur beauté. Nous pouvons nous identifier facilement aux personnages, et comprendre ce qu'ils leur arrivent. On pourrait juger Catlin, mais il n'en est rien, parce qu'au final on la comprend vraiment.
Il ne faut pas oublier toutes les rencontres que l'on fait durant notre lecture, que ce soit Rina, Shirley ou Corrina, ses personnages sont hauts en couleurs et nous les aimons dès le début.
Au Bout du rêve, c'est aussi outre la famille et l'amour, un éloge à l'amitié. 
En définitive, Sarah Dessen, écrit sur la Vie tout simplement.

Au bout  du rêve, évoque un sujet dure mais, réel raconté avec brio et talent.
Au bout du rêve nous touche au plus profond de nous. L'histoire n'est pas fantastique, elle est vraie et elle a sûrement dû déjà exister malheureusement, ce qui la rend encore plus touchante. Nous lisons cette histoire, le cœur serré, les larmes aux yeux. Cette histoire ne laisse pas indifférente, elle nous touche, nous marque.

Je ne peux que vous conseiller ce roman qui est un énorme coup de cœur.
Sarah Dessen est vraiment une de mes auteures préférées et ce roman le confirme encore plus.

Sarah Dessen a un véritable et magnifique talent que l'on devrait tous connaître. 
Avec les romans de Sarah Dessen, nous nous évadons, nous avons peur, nous tombons amoureux, nous pleurons également. Les romans de Sarah Dessen, ne se lisent pas, ils se vivent.

vendredi 14 juin 2013

Sous le signe du Scorpion.


17 euros. 

« Certains concourent pour gagner, d’autres pour survivre. » Chaque année au mois de novembre se déroulent les courses du Scorpion. Les cavaliers doivent tenir le plus longtemps possible sur leurs dangereuses montures, des chevaux de mer cannibales. Assez longtemps pour avoir une chance d’atteindre la ligne d’arrivée… et survivre. Sean Kendrick, 19 ans, tente de nouveau sa chance cette année, bien décidé à arriver le premier. Puck Connolly, quant à elle, n’aurait jamais imaginé participer un jour à la course. Mais le sort en a décidé autrement, et elle se retrouve malgré elle propulsée dans la course, à laquelle aucune autre femme n’avait encore participé. L’enjeu est grand pour ces deux adversaires que tout oppose sauf leur désir commun de remporter le plus grand des prix : la vie.


J'ai acheté ce roman sur les conseils de Laura, au salon du livre 2013 de Paris. Je connaissais déjà l'écriture de Maggie Stiefvater, de par ma lecture de la saga des Loups, que j'avais aimé, mais sans que cela soit un coup de cœur.  Sous le Signe du Scorpion est quant à lui un véritable coup de cœur. J'ai été charmée et bluffée par cette histoire. Des mots justes, un décor parfait, des personnages attachants et une histoire originale, bref que des magnifiques ingrédients pour que l'histoire soit parfaite.

Et, selon moi, elle l'est. L'action est peu présente dans cette histoire, exceptée à la fin, mais cela ne manque pas, ou du moins elle ne m'a pas manqué. En effet, les longueurs du début nous permettent d'apprendre à connaître les personnages progressivement, et de découvrir peu à peu cette petite et magnifique Ile, Thisby. L'auteur nous crée un univers original, à l'écart du monde actuel. Thisby est une petite ville reculée géographiquement et dans le temps. Cet univers créé par Maggie, nous plante le décor. En découvrant l’île, je me suis doutée que cette histoire me laisserait sans voix, et qu'il serait difficile de lui dire au revoir . L'univers du roman est en effet, oppressant. Nous savons dès le début que cette histoire ne sera pas une histoire pleine d'humour et de bonheur. Cet univers, se marie parfaitement avec l'histoire et la course. On comprend que les courses sont effroyables tout comme les Capaill Uisce . Mais, nos personnages principaux aiment cette île  cette atmosphère, elle fait partie d'eux, c'est leur île.
Et, je dois avouer que moi aussi, j'ai aimé cette île, pleine de charme et de magie. J'ai senti le sable des plages, l'odeur de poisson et j'ai entendu le bruit des vagues.
 Maggie a un talent incroyable pour nous transporter dans son univers et pour nous faire croire que tout est réel. 
Cependant, certains personnages comme le frère de Puck, Gab, se sentent étouffés par ce lieu et décident de partir sur le continent. C'est d'ailleurs cet événement qui pousse Puck à participer aux courses. Cette dernière ne veut pas, et ne comprend pas pourquoi son frère veut quitter l’île et donc les quitter son jeune frère et elle. Et tout comme Puck, je n'ai pas compris au début cette décision, et j'étais très en colère contre Gab. Puck, ne se pose pas de question, pour sauver sa famille, elle doit participer aux courses et gagner, même si elle en perd la vie. Cette jeune fille est dotée d'un courage immense !
J'ai beaucoup apprécié son caractère bien trempé, son courage, son franc parler et aussi sa sensibilité. Puck, n'est pas égoïste, elle ne veut pas gagner pour la gloire bien au contraire, elle veut gagner pour sa famille. La famille de cette dernière est d'ailleurs une belle famille, aimante et chaleureuse malgré tout. Alors qu'au début Gab m'agaçait, j'ai tout de suite pris en affection Finn, le jeune frère de la famille. Il aime sa sœur et son frère, s’inquiète pour eux, et s'occupe d'eux. Finn est un garçon attentionné, et j'ai été ému à chacune de ses attentions pour sa sœur. Finn, fait partie des personnages que l'on voudrait serrer dans nos bras, ou que l'on aimerait connaître dans la vrai vie.
L'autre personnage principal du livre, est le célèbre Sean Kendrick, grand vainqueur des 4 dernières courses du Scorpion. De loin, Sean est un garçon froid et austère. Mais en réalité, Sean est un garçon plein de tendresse, et de tristesse. Orphelin lui aussi, il s'occupe des chevaux d'un riche propriétaire de l'île. Il est aussi le meilleur dresseur et celui qui connaît le mieux les Capaiil Uisce..
Son meilleur ami, est de ce fait Corr un Capaiil Uisce. Bien que ses créatures de la mer, soit des créatures dangereuses et tueuses, Sean les aime plus que tout. A son plus grand désespoir, Corr ne lui appartient pas, mais cette année, il a la possibilité de gagner Corr, il faut seulement qu'il remporte une cinquième fois la course... La relation entre Sean et Corr, est magique et incroyable. 
Puck, elle aussi, entretient une relation et une amitié exceptionnelle avec sa jument, Dove. C'est sa meilleure amie, un de ses points d'ancrage sur l'île.
Les courses permettent à ses deux personnages de se rencontrer, de s'entraider et de tomber amoureux. Leur histoire, n'est pas faite de grandes déclarations bien au contraire ! Elle est discrète, belle, se fait progressivement et naturellement. La romance n'est pas au premier plan de l'intrigue, mais selon moi c'est ce qui fait sa beauté. L'auteure parvient à nous décrire l'intensité de cette histoire en seulement quelques lignes ou mots, elle n'a pas besoin d'en faire le cœur de son roman, pour que l'on comprenne et aime cette romance. 

La fin, nous fait battre le cœur à 100 à l'heure, et les larmes montent aux yeux.
Une fin magnifique ! 

On ne lit pas cette histoire, on la vit intensément. 
Sous le signe du scorpion est chargé d'émotions, ma lecture fut merveilleuse accompagnée de magnifiques rencontres. 

mercredi 5 juin 2013

Le dernier jour de ma vie. Lauren Oliver.

Un joli et émouvant coup de cœur.
17.10 E.
456 pages.

Sam est une jeune lycéenne comblée avec une popularité légendaire, un petit ami parfait et les meilleures amies du Monde. Seulement, en rentrant d'une fête un vendredi 14 février, jour de la Saint Valentin, Sam et ses amies ont un tragique accident de voiture, dans lequel Sam perd la vie. Mais, ce vendredi 14 février est-il vraiment le dernier de la vie de Sam ? La question se pose, lorsque Sam se réveille après l'accident, dans son lit, le matin du 14 février...

Je dois avouer que j'ai eu un peu de mal à me lancer dans ce roman. J'ai trouvé les 50 premières pages un peu longues, mais une fois lancée... WAOOO. Oui, je sais ce dernier mot n'est pas très explicite, mais c'est pour tenter d'appuyer bien comme il faut, le fait que ce livre vous coupe vraiment le souffle. Au début, j'ai cru à un livre tout simple, dont on devine déjà la fin, mais je me suis trompée sur toute la ligne. Lauren Oliver, livre un roman profond, recherché et inattendue. Un roman... Merveilleux, qui parle de la vie, de la mort, de l'amour, de la famille et également de l'amitié. Tous ces thèmes sont abordés avec une délicieuse écriture. C'était la première fois que je lisais un roman de Lauren Oliver, et sa plume m'a conquise.

 Lauren, dote chacun de ses personnages d'un caractère et d'une histoire différente. Chaque personnage, et notamment les meilleures amies de Sam, a une histoire propre à lui, et Lauren même si elle nous dévoile peu ces histoires, réussit à nous transmettre en seulement quelques lignes, l'intensité et la tristesse de certains moments passés.
Cette histoire, prouve aussi que les apparences sont bien souvent trompeuses. En effet, malgré le fait que les filles soient pestes, elles sont adorables les unes avec les autres, drôles, intelligentes, et chacune possède sa faiblesse. Lauren Oliver, ne nous fait pas de ces filles, des anges, mais elle nous les décrit avec leurs défauts et leurs qualités.
Sous ses allures de jeune fille superficielle, Sam est une jeune fille merveilleuse. C'est une héroïne à laquelle je me suis énormément attachée. Son histoire,  m'a fait trembler. L'histoire est écrite de son point de vue, ce qui m'a permis de me mettre dans sa peau très facilement. Je dirais aussi qu'elle est courageuse ! En seulement quelques jours, Sam grandit, mûrit. A la fin du roman, elle a changé, ce n'est plus la même. Et moi aussi, en même temps que Sam j'ai un peu grandi ou plutôt compris que tous nos actes et paroles sont importants.

Le dernier jour de ma vie, est un condensé d'émotions fortes, Lauren Oliver nous décrit des scènes pleines d'humour, mais aussi des scènes qui m'ont mis les larmes aux yeux. Beaucoup de scènes sont belles et émouvantes... Rien qu'en vous écrivant ces lignes, j'ai envie de prendre le livre pour relire ses passages.
Ah oui.. et j'ai eu un gros coup de cœur pour le personnage de Kent.... Je ne saurais vous en dire plus, sans trop vous en dire sur l'histoire, mais Kent est un garçon... parfait, à l'inverse de Rob que j'ai profondément détesté.

La fin.... m'a laissé de marbre. Je ne m'y attendais pas. Vous savez, Le dernier jour de ma vie, fait partie des livres, qu'une fois terminé, vous cherchez encore si par hasard il y d'autres pages à lire. Je ne voulais pas quitter Sam, Kent, Izzie, Lindsey... Je voulais rester avec eux. Le refermer a été dure... Je pense le relire...
C'est incroyable, en écrivant ma chronique, toute l'émotion que j'ai ressenti durant ma lecture, revient, j'en tremble presque en repensant à la fin...

Bref, vous l'aurez compris, Le dernier jour de ma Vie, est un livre qui m'a bouleversé et que je vous conseille absolument:) !!!

Petit plus : J'ai pu lire ce livre pour seulement 2,5 euros. Je l'ai en effet échangé contre un autre livre, à la Bouquinerie plus de Bordeaux. Bouquinerie très intéressante.