Tome 1, Gabrielle.
Tome 2, Adeläide.
Tome 3, Florent.
Pocket.
Gabrielle, Edward, Nic, Adelaïde, Fabien,
Jeannine, Germaine, Florent, Alex, Leah, Léa, Thomas, Paulette, Aaron,
Théodore, Reine, Isabelle, Léopold, Merci.
Merci de m’avoir fait vivre des émotions
avec une force et une réalité si semblables à celles de la vie. La vie, la
vraie, celle que nous vivons réellement et non celle que l’on vit à travers les
pages d’un roman. Pourtant, la vie romanesque et enchantée sait si bien nous
mentir que parfois elle prend tendrement le dessus, pour quelques instants seulement.
La vie, notre vie s’échappe pour laisser la place à une vie tout autre mais non
moins palpitante et finalement réelle. Avec les personnages mentionnés
ci-dessus, j’ai eu la chance de vivre cette vie-là. Comme dans la vraie vie, j’ai
pleuré, j’ai ri. Mais j’ai aussi été très en colère et très revendicative. J’ai
aimé détester certains personnages et j’adoré tomber amoureuse de tous les
autres. Ces derniers ont fait chavirer mon cœur de bien des façons.
Comment ne pas être en colère contre
Béatrice ? Comment ne pas vouloir secouer Reine dans tous les sens pour qu’elle
se réveille afin d’essayer d’être heureuse ? Comment ne pas remarquer le
courage d’Adelaïde ? Comment ne pas vouloir serrer la petite Léa dans nos
bras ? Comment ne pas vouloir partir passer un été au lac avec eux, afin d’observer
Nic qui apprend à nager aux plus petits de la famille Miller ? ...
C’était toujours un réel bonheur de retrouver
tous ces admirables personnages et une véritable peine de leur adresser l’ultime
au revoir. Cependant, même en refermant le dernier roman de cette grande
épopée, les personnages continuent de vivre pour moi parce que l’auteure, Marie
Laberge, est si talentueuse qu’elle est parvenue à créer des individus
INOUBLIABLES. Cet adjectif n’est absolument pas utilisé à la légère ou pour
créer un certain effet de style. C’est la stricte et pure vérité. Pendant les
lectures de ces délicieux pavés, il m’était impossible de m’en détacher, si
bien que je passais des heures à raconter leur histoire à monsieur l’Homme, qui
n’en avait que faire. Grand mal lui fasse !
Ces personnages, nous les suivons pour
certains de leur enfance, ou même de leur naissance, jusqu’à l’âge adulte.
Effectivement, à travers ces trois tomes, les années défilent. Nous sommes au
commencement, dans le Québec des années 1920 pour terminer notre course effrénée
et passionnée dans le Montréal des années 1960. À travers nos amis, nous
observons le monde qui change, qui se modernise. Nous sommes témoins de l’atrocité
de la Seconde Guerre Mondiale ou de la longue indépendance des femmes québécoises.
Nous sommes les observateurs d’un monde en mutation. La société, les mœurs de l’Eglise,
la contraception, le droit de vote, le droit à l’avortement, le pouvoir des
femmes, le tout bordé par les magnifiques collections de vêtements de notre ami
Florent. D’une mère de famille à une femme d’entreprise, il n’y qu’un pas. Adelaïde
et toutes les autres femmes du récit en sont la preuve.
Le goût du bonheur est une véritable
épopée. C’est une fresque de vie magnifique et grandiose. Cette saga m’a
surprise. Je ne m’attendais pas à un si gigantesque raz de marée d’émotion et
de sentiments. C’est beaucoup plus qu’un simple coup de cœur. C’est une lecture
unique qui se trouve tout en haut de mes lectures préférées.
C’est finalement en écrivant ces lignes
que je réalise que j’ai terminé cette saga. Jusqu’ici, j’étais comme dans une
espèce de déni littéraire.
Un grand merci à mon amie Flora pour la
découverte de cette saga.
Avant de commencer cette saga,
assurez-vous bien d’avoir tous les tomes en votre possession...
WOW. Ca c'est de l'amour ! :p
RépondreSupprimerÀ ce point ?! Eh bien, j'ai bien envie de me laisser tenter, d'autant plus qu'à part chez toi je n'en ai jamais entendu parler ! :p
RépondreSupprimerJe les ai lu cet été, c'était le parfait moment pour découvrir cette saga familiale que j'ai plus qu'aimée moi aussi.
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