Aujourd'hui dimanche de printemps comme il se doit, je vous présente un roman historique jeunesse publié par les Editions Gallimard Jeunesse, que j'ai beaucoup aimé...
Un
roman historique en littérature de jeunesse comme je les affectionne parce
qu’il nous laisse entrevoir une autre facette de la Seconde Guerre Mondiale
tout en proposant des personnages puissants et uniques. Le genre historique,
surtout en littérature de jeunesse est un de mes genres littéraires préférés.
C’est avec lui, que j’ai vécu quelqu’une des émotions littéraires les plus
fortes, Max de Sarah Cohen Scali ou
encore les deux romans de Ruta Sepetys, Le
sel de nos larmes et Ce qu’ils n’ont
pas pu nous prendre.
Avec
La fille au manteau bleue, l’auteure
nous mène dans les rues d’Amsterdam sous l’occupation allemande à la recherche
d’une jeune fille à l’étoile jaune et au manteau bleue. A notre insu, nous
découvrons les secrets d’un groupe d’étudiants qui résiste à l’ennemi, nous
pénétrons dans les coulisses du marché noir et une vague d’émotion nous envahit
sans crier gare si bien que nous refermons le roman avec des larmes dans les
yeux.
Hanneke,
jeune fille, essaie de vivre malgré la présence des Nazis et la mort de son
petit ami à la guerre.
La
jeune Amstellodamoise fait vivre sa famille en faisant du marché noir. Un jour,
une de ses clientes habituelles lui demande son aide. La jeune fugitive qu’elle
cachait dans sa maison a disparue sans laisser de trace. La vieille dame
demande alors à Hanneke de la retrouver avant les Allemands… Prise de court,
Hanneke ne sait pas comment réagir mais part néanmoins à la recherche de cette
jeune fille dont elle sait juste qu’elle porte un manteau bleu.
En
partant à la recherche de cette jeune mystérieuse, Hanneke ne se doutait pas de
ce qu’elle allait découvrir, déportation, résistance etc. Courageuse et obstinée, Hanneke est une
héroïne imparfaite dont la jeunesse a été volé avec l’invasion des Pays-Bas.
La
fin est tout simplement déroutante, triste et surprenante. La guerre a provoqué
de si lourdes fractures…
Le
roman ne tombe pas dans le pathétique, ni dans le tragique grossier. Bien
documenté, il nous embarque avec talent dans les affres de cette guerre.
Un
roman coup de cœur. Passionnant où le suspense et l’espoir nous guident
magnifiquement.
Merci à Gallimard Jeunesse pour cette lecture.
Tu te rappelles, dans le temps, quand on avait des livres en commun dans notre PAL? x)
RépondreSupprimerMAIS J'AIME TROP LE GIF DU DÉBUT DONC CA VA!
Hahahahha. Je suis certaine que nous avons encore des livres en commun :p
RépondreSupprimerHuuuum, tu me rends curieuse ! Surtout en parlant de Max :) Et il faut absolument que je mette la main sur Le Sel de nos larmes au boulot !!
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