dimanche 25 mars 2018

Once and for all, Sarah Dessen



Une histoire  sensible, douce et percutante.

Louna travaille chaque week-end et pendant ses vacances avec sa mère et William, son associé, dans leur entreprise d’organisation de mariages. Les robes blanches, Louna en a vu défiler des centaines. Pourtant, lorsqu’on lui demande si elle croit en l’amour avec un grand A, la jeune femme ne sait que répondre. Cet été, c’est son dernier avant la grande rentrée à l’université. Sa meilleure amie l’incite à sortir, à profiter du soleil et de la vie mais Louna est assez réticente. C’est finalement un défi lancé avec Ambrose, le nouvel employé de sa mère, qui va lui faire pointer un peu plus le nez dehors.

Ne vous méprenez pas, Ambrose n’est pas le garçon qui va lui faire oublier son chagrin et lui faire vivre un fol été. Louna parvient toute seule, à tourner doucement la page de son histoire d’amour avec un garçon nommé Ethan. La romance de ces deux êtres est révélée grâce à des flash-backs. C’est avec sensibilité et une émotion particulière que nous découvrons les souvenirs de la jeune fille. 

Oui, Once and for all, est une romance. Cependant, vous pouvez y bannir toutes sortes de clichés. En ce moment, j’évite un peu les romances parce que je crains de trouver tout un tas de banalités et de triangles amoureux et j’essaie d’éviter ces derniers comme la peste !  Sarah Dessen (mais je le savais déjà) a exaucé tous mes souhaits en écrivant une histoire d’amour qui sonne si vraie.  

J’ai aimé que Sarah Dessen permette à Louna de remonter la pente toute seule sans garçon à son bras. Les personnages secondaires sont absolument adorables ! William est un papa de substitution adorable, Jilly une meilleure amie en or et sa mère sait nous faire rire. La maladresse et la gentillesse d’Ambrose le rendent si particulier et si attachant que je n’ai pas pu résister à son charme.

C’est une romance coup de cœur. J’irai bien reprendre un hamburger pour le savourer sur le sable fin de Colby....



Ps : Merci Sarah Dessen pour les petits clins d’œil aux personnages des autres romans.
Un grand merci aux éditions Lumen pour cette lecture fabuleuse... 

mercredi 21 mars 2018

La disparition de Stephanie Mailer, Joël Dickers - Edition de Fallois





Après votre lecture du nouveau roman de Joël Dicker, la chasse aux œufs de Pâques – qui approche- sera pour vous une simple formalité ! Vous trouverez avant tout le monde les meilleurs chocolats dissimulés dans les cachettes les plus secrètes de votre jardin. Trêve de comparaisons frivoles : « La disparition de Stephanie Mailer » 
est 

ABSOLUMENT


A D D I C I T I F 



Jesse, policier depuis une vingtaine d’années est sur le point de quitter définitivement son travail, lorsqu’une journaliste l’informe que le meurtrier qu’il a accusé il y a vingt ans d’un quadruple meurtre, n’était pas la bonne personne. Interloqué et inquiet, Jesse essaie quelques jours plus tard de la recontacter. En vain... Stéphanie Mailer a mystérieusement disparu. Sa disparition est-elle liée à ses découvertes sur le quadruple meurtre d’un soir de juillet à Orphéa ? Retrouver Stephanie Mailer implique à Jesse et son ancien coéquipier Derek, de renouer avec le passé et d’ouvrir de nouveau une enquête bouclée en 1994.

Des suspects en veux-tu en voilà, des révélations abondantes qui vous obligent à tourner les pages sans vous arrêter, des personnages attachants, une intrigue palpitante... En résumé, vous finissez ce pavé de 600 pages sans même vous en apercevoir. Vous voilà prévenu désormais : si vous commencez ce livre, il vous sera presque impossible de le lâcher. Et dans les rares moments où la vie vous oblige à faire autre chose que lire, votre esprit sera 100% occupé à essayer de résoudre l’enquête : « Mais c’est quoi cette histoire de « Nuit Noire » ? Une malédiction ? Un rite de passage ? Une secte ? Pourquoi Stéphanie a-t-elle disparu ? Et si c’était ce critique, assez particulier, l’auteur des meurtres ? » Puis Dicker vous révèle un truc énorme que votre cerveau n’avait absolument pas prévu. Et du coup, vous, vous lisez sans vous arrêter à bout de souffle. Entre deux prises d’oxygène, vous vous attachez au personnage dont vous découvrez le passé au fil des chapitres.

Le talent de Joël Dicker pour brouiller les pistes sans ennuyer son lecteur est désormais incontestable. Sa plume est intelligente, fluide et, au risque de me répéter, très addictive.

Laissez-vous embarquer dans cette petite ville d’Orphea à vos risques et périls...