Bonjour,
Les derniers jours de nos pères, concrétise mon amour pour cet
auteur suisse. Les mots de Joël Dicker sont hypnotiques. Ils sont choisis à la
perfection. Grâce à eux, l’histoire ne se lit pas, elle se vit. Certaines
phrases résonnent en moi encore lourdes de sens. Pour son premier roman,
l’auteur entraîne avec talent son lecteur dans la Résistance pendant la Seconde
Guerre mondiale.
Le premier personnage que vous
découvrirez c’est Pal. Ce jeune parisien doit adresser un au revoir déchirant à
son père, puisqu’il s’est engagé pour combattre les Allemands. Pal, ne part pas
se battre sur le front, il va rejoindre une branche noire des services secrets
britanniques créée par Churchill. Cette branche des services secrets est
chargée de recruter et de former des hommes et des femmes pour aider la France
à résister à l’ennemi. Ces nouveaux résistants seront, envoyés en France, après
avoir reçu une longue et éprouvante formation militaire.
Comme Pal, toutes les jeunes
doivent tenir secrètes leurs actions et leur formation à leurs proches. Pour
tous, cette longue séparative est brutale et douloureuse. On ressent la douleur
de Pal et de ses compagnons de routes, Laura, Gros… A travers, les pages, vous
suivrez avec tendresse et anxiété ces personnages. Pourquoi de l’anxiété ?
Parce qu’un jour, ces personnages auxquels vous vous attachez progressivement,
vont devoir risquer leur vie pour en sauver des millions d’autres. Les épreuves de la formation, la peur et la
tristesse, rapprochent les soldats. Peu à peu, une solide amitié se noue entre
eux. Cette amitié deviendra forte, belle et bouleversante. Ils deviennent
inséparables et cette amitié réchauffe le cœur. Hélas, la guerre, à cause de ce
qu’elle implique, change les personnes à jamais. Certains deviennent des
tueurs, d’autres des traîtres, d’autres tombent amoureux, d’autres apprennent à
s’aimer tels qu’ils sont. Beaucoup de nos amis, craignent de perdre leur
humanité. Mais est-il possible de perdre son humanité, alors qu’on est encore
capable d’aimer ?
Joël Dicker offre ainsi un roman
poignant, troublant de vérité. C’est un roman sur l’Histoire, avec un grand H
mais aussi sur l’histoire, avec un petit h. L’histoire des hommes. L’histoire
de ceux qui sont prêts à renoncer à tout, pour sauver ceux qu’ils aiment, au
péril de tout, même de leur propre vie.
C’est l’Histoire, des Résistants qui se
sont battus pour sauver les fondements de la liberté. C’est l’histoire des
hommes qui aiment leur père plus que tout au monde.
Une très belle histoire, qui
redonne de l’espoir et du baume au cœur, surtout dans notre contexte actuel.
C’est une histoire sur les Hommes écrite d’une main talentueuse.
C’est un grand coup de cœur pour Les derniers jours de nos pères. Le
talent de Joël Dicker n’est plus à confirmer pour moi. J’attends avec
impatience la sortie d’un nouveau roman, tellement j'ai adoré ces trois romans, La vérité sur l'affaire Harry Quebert, Le livre des Baltimore et Les derniers jours de nos pères.
Et vous ?
Connaissez-vous cet auteur ?
Ta chronique donne envie ! Je ne savais pas qu'il avait écrit autre chose que La vérité sur l'affaire Harry Quebert et Le livre des Baltimore. J'ai lu et beaucoup aimé le premier, maintenant j'attends l'édition poche du livre des Baltimore ^^ quant à celui-ci, il m'intrigue beaucoup, du coup, maintenant !
RépondreSupprimerJe ne connaissais ni l'auteur ni le livre, mais ta chronique me donne très envie de les découvrir !
RépondreSupprimerCelui-ci est le seul que je n'ai pas encore lu mais j'avais aussi adoré les deux autres :) Il faudra que j'essaye celui-ci ;)
RépondreSupprimerContente de voir ton enthousiasme pour le livre, je ne connaissais pas mais ça donne envie !
RépondreSupprimerIl faut absolument que je le lise :)
RépondreSupprimerLa la je n'ai toujours pas lu Le livre des Baltimore!! Celui-ci est forcément sur ma liste, tu me donnes très envie de le lire en tout cas :)
RépondreSupprimerJ'avais eu un énorme coup de coeur pour La Vérité sur l'affaire Harry Québert, et ton avis me donne encore davantage envie de découvrir un autre des livres de l'auteur.
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