Bonjour à tous.
Première chronique de l'année avec le nouveau roman de
Gayle Forman, J'étais là.
Gayle Forman est un de
mes auteurs chouchous. Je l'ai découvert avec l'émouvant Si je
reste. Depuis, j'ai toujours dévoré ses livres. Je ne pouvais
donc pas passer à côté de son nouveau roman J'étais là.
J'ai commencé J'étais là, avec une certaine appréhension.
Vous savez c'est cette appréhension que l'on ressent lorsque l'on
commence un nouveau roman d'un auteur que l'on adore. J'avais peur
d'être déçue en réalité, surtout que le roman traite d'un sujet
déjà beaucoup vu, celui du suicide. Peur d'un déjà-vu donc et
d'un manque d'originalité.
Une fois de plus, Gayle
Forman a su trouver les mots et inventer des personnages qui ont
presque fait chavirer mon cœur si bien que j'ai dévoré la moitié
de l'histoire de Cody en une soirée seulement. ( Le sommeil est
ensuite venu tout gâcher)
J'étais là, c'est l'histoire de
Cody.

Cody et Meg sont les
meilleures amies du monde depuis leur enfance. Elles se disent tout
ou presque... puisque Meg n'a jamais révélé à Cody qu'elle
pensait au suicide. Cody découvre ce secret le jour où elle
apprend le suicide de son amie. Incompréhension, colère, tristesse
et culpabilité envahissent Cody. Pourquoi? Pourquoi Meg s'est elle
suicidée? Pourquoi Cody n'a rien pu faire pour empêcher ce geste
désespéré?
Rongée par la culpabilité, Cody tente de comprendre
sa meilleure amie. Commence alors pour elle, des heures et des heures
de recherches qui l’amèneront à traverser quelques États et à
faire des rencontres inoubliables, telles que Ben, Alice, Harry ou
Richard. À travers cette quête, Cody se découvre elle-même. Elle
tente d'affronter ses peurs et ses doutes.
C'est une jeune fille
incroyablement déterminée et forte. Je me suis beaucoup attachée à
elle, même si parfois certaines de ces décisions ou de ses
réactions m'ont agacé. Cody est tellement triste, Meg lui manque
tellement.
Meg et elle étaient inséparables. Elles étaient comme
deux sœurs, et les parents de Meg considéraient même Cody comme
leur deuxième fille. Pour Cody, les parents de Meg étaient comme
ses propres parents, ils lui apportaient le bonheur d'être une
famille unie, chose que Cody ignorait. Cody, ne vit qu'avec sa mère
et leurs relations sont assez complexes.
Ainsi, lorsque Meg meurt,
Cody perd une partie d'elle-même. J'avais tellement envie de pouvoir
serrer Cody dans mes bras et de lui dire que tout allait s'arranger.
J'avais envie de faire la même chose avec le petit frère de Meg,
petit frère adorable et intelligent.
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C'est d'ailleurs lui qui pousse
Cody à enquêter sur la mort de sa sœur lorsqu'il décèle dans son
mail d'adieu, une phrase suspecte...
À l'image de Cody, je
voulais comprendre le geste de Meg à tel point que je ne pouvais
m'arrêter de lire. Mais mon envie de savoir pourquoi Meg a décidé
de mourir n'était pas la seule chose qui m'a empêché de refermer
J'étais là. Non, j'avais également hâte d'en savoir plus
sur le jeune Ben. Au début, nos sentiments à son égard sont
complexes puis ils deviennent plus doux. C'est aussi ce qui se passe
dans la tête et dans le cœur de Cody. Je ne vous le cache pas, ces
deux-là vont tomber amoureux (qui ne l'avait pas deviné? ). Mais
n'est-il pas difficile de tomber amoureuse de l'ex de sa meilleure
amie décédée? Si un petit peu... Cette histoire d'amour n'est
certes pas originale, mais leurs personnages et leurs histoires, eux,
le sont. Elle mérite d'être lue. ( Ben risque de devenir, l'un de
mes book boy Friend de 2016... )
Le suicide n'est pas
traité de la même manière que dans Le Pacte de Jodie
Picoult, Tous Nous jours Parfaits de Jennifer Niven ou bien
encore de Fans de la Vie impossible (chronique à venir). Dès
lors, je n'ai pas une impression de déjà-vu comme je le craignais
au début. Au contraire. En conclusion J'étais là est très
loin d'être une déception, c'est même une très très très bonne
lecture. L'histoire créée par Gayle Forman est parfaite.
J'étais
là, confirme mon amour pour cette auteure. Si vous n'avez jamais
lu un livre de cette auteure, J'EXIGE que vous remédiiez à cela le
plus vite possible. Voyons !
J'aime beaucoup, beaucoup
la couverture.