vendredi 31 juillet 2015

Forbidden, Tabitha Suzuma


Bonjour petits ouistitis !
 Aujourd'hui je vous présente un article un peu spéciale puisqu'il s'agit d'une chronique écrite à quatre mains. Avec Johanna du blog "Les femmes qui lisent sont dangereuses", nous avons lu le fameux Forbidden de Tabitha Suzuma en LC et ensuite on a eu l'idée d'écrire une chronique ensemble tellement on avait peur de ne pas y arriver seule parce que ce bouquin est...... Lisez ce qui suit et vous saurez tout :D


Pourquoi avons-nous décidé de lire ce livre ?

Little A.
Forbidden est un livre qui fait beaucoup parler de lui. Pour certains c'est un coup de cœur, pour d'autres absolument pas et pour cause, cette histoire traite d'un sujet particulier, celui d'un frère et d'une sœur qui tombent amoureux. Ce roman m'intriguait, j'avais envie de découvrir la raison de son succès. Le fait qu'il soit en VO me freinait un peu (beaucoup), mais Echos de Mots qui l'a adoré me l'a offert pour mon anniversaire (En édition, trop trop magnifique d'ailleurs, Encore Merci Copine). Il traînait depuis le mois de mai dans ma PAL quand avec Johanna nous avons décidé d'en faire une lecture commune :)

Forbidden est clairement un livre qui divise. Sans l’avoir lu, je comprends parfaitement pourquoi certains ont trouvé ce livre malsain (vous vous imaginez sortir avec votre sœur/frère vous?). Mais c’est vraiment pour comprendre comment certains y ont vu une magnifique histoire d’amour, entre Maya et Lochan, que je l’ai acheté. Le côté «passion interdite» est très souvent attirant dans les romances, mais ici, le sujet est quand même assez hardcore. C’est donc poussée par une curiosité –sûrement morbide- que je me suis jetée à l’eau. Je suis bien contente de l’avoir lu avec Anaïs, my reading buddy pour cette lecture commune, je n’aurai pas survécu si je n’avais pas pu partager mon ressenti sur le moment à quelqu’un!

Little A.
Je pense que je n'aurai pas survécu à cette lecture sans Johanna également. Déjà parce que sans elle, certains passages seraient encore flous pour moi (je suis toujours novice en lecture VO) et aussi parce que c'était une lecture tellement particulière que j'avais besoin d'en parler très souvent !


Les personnages et nous.

Little A.
Avec Forbidden, nous faisons la connaissance de deux personnages qui resteront à jamais gravé dans mon cœur. Me laisseront-ils un beau souvenir ? Telle est la question. J'ai adoré Maya et Lochan et cela dès les premières lignes même si le jeune homme semble très étrange au début. Mais leur histoire est si triste, si déroutante que... je ne sais. Je me suis tellement attachée à eux en peu de temps, que je ne voulais qu'une seule chose, leur bonheur. Mais celui-ci est difficile à atteindre, parce que tomber amoureux de son frère ou de sa sœur n'est pas une chose courante (avouons-le tout de même) et encore moins facile à gérer. Maya est une jeune fille un brin secrète mais à la différence de son frère aîné, très sociable. Lochan, est réservé et renfermé sur lui-même. Il ne parle pas aux autres et forcément n'a pas d'ami. Il vit exclusivement pour sa famille tout comme sa sœur. D'ailleurs, parlons-en un poco de cette famille. Kit, Tiff et Willa sont les jeunes frères et sœurs de Lochan et Maya. Cette fratrie est livrée à elle-même car leur ignoble mère (je ne souhaite pas même parler d'elle, tellement elle est irresponsable et horrible) se fiche royalement d'eux. Elle boit et sort tous les 4 matins. Leur père quant à lui, s'est déjà fait la malle il y a quelques temps. Du coup, Maya et Lochan sont obligés de jouer au papa et à la maman avec les petits derniers. Willa et Tiff sont encore que des enfants et leur innocence apporte une petite touche de légèreté à ce roman qui en a par moments besoin. Mais certains de leurs mots brisent le cœur par moments. Kit lui est en pleine d'adolescence et Lochan et Maya ont du mal à le gérer. Ces personnages nous offrent souvent des moments tristes, mais malgré leur situation, ils arrivent à vivre quelques instants joyeux et on essaie de savourer un maximum ces derniers.

Les femmes qui lisent sont dangereuses.
Maya et Lochan sont deux personnes que tout oppose. Maya est assez extravertie, et Lochan complètement renfermé. J’ai vraiment eu du mal avec eux, que ce soit individuellement, ou ensemble. Lochan a un sérieux problème d’anxiété, les crises de panique sont fréquentes, et il est incapable de parler en public, ou à n’importe qui qui n’est pas de sa famille. Il a une certaine violence en lui, et une jalousie extrême, qui m’ont limite fait peur. Maya est quand même celle qui m’a le plus horripilée. C’est surtout son côté «séductrice» qui m’a déplu. Lochan est clairement torturé par les sentiments qu’il éprouve pour sa sœur, et elle ne trouve rien de mieux à faire que de se frotter à lui. Je vous le dis: je n’adhère pas à leur couple. Vous verrez pourquoi plus bas, mais la raison est évidente je pense. Comme Anaïs, je voulais les voir heureux, malgré leurs défauts. Mais séparément. En ce qui concerne les autres personnages, on a droit à tout. De la mère indigne qui mérite un séjour en prison à un père absent qui ne vaut pas mieux, la famille n’est vraiment pas gâtée! J’ai adoré les petits frères et sœur de Maya et Lochan. Kit a beau être l’ado de treize ans insupportable, qui tourne délinquant, je me suis attachée à lui. On ressent tellement sa détresse, que franchement, ça m’a fait mal. Tiff est le plus inutile, il a huit ans et passe sa vie à jouer au ballon. Ma préférée reste Willa, cinq ans, qui est un vrai rayon de soleil au milieu de cette tempête. Je dois dire que les liens de la fratrie sont vraiment forts, et chacun est prêt à tout pour protéger les autres. J’ai eu beaucoup de peine sur la fin, en particulier quand je pense à Kit, Tiff et Willa. On a très vite compris que ça finirait mal entre Maya et Lochan (Anaïs et moi avons tous deviné, notre reconversion en détectives privés est pour bientôt), et j’avoue que je me suis inquiétée pour leur avenir. Et effectivement, les dernières pages sont difficiles à lire.

                                     


La plume de l'auteur.

Les femmes qui lisent sont dangereuses.
Le style de Tabitha Suzuma est vraiment très dense. Elle utilise énormément d’adjectifs, et chaque situation est prétexte à des descriptions sans fin. Ce côté descriptif est vite devenu lourd à force. Du coup, l’anglais n’est pas toujours facile à lire quand la phrase fait trois kilomètres de long. Je sais que beaucoup aimeront ce style torturé, mais j’ai trouvé ça parfois assez agaçant. Evidemment, le fait que les personnages ne me plaisent pas ne m’a pas aidé. Je suis quasi persuadée que si le thème ne relevait que d’une histoire d’amour lambda, j’aurais sans doute adoré l’écriture de Tabitha Suzuma. J’en suis consciente, c’est une très belle écriture, poétique et sensible. Mais pour moi, ce livre un est un tout, je n’arrive pas à l’apprécier dans sa globalité. J’ai même fini par me lasser de voir le même schéma revenir plusieurs fois: Maya vient titiller Lochan, Lochan dit «non merci je trouve ça dégoûtant», Maya revient à la charge et Logan cède, Maya et Lochie prennent du bon temps, Lochan réalise que c’est illégal et se fâche, Maya se vexe et s’en va, tout le monde se réconcilie deux secondes plus tard, à grand renfort de déclarations d’amour mélodramatique. Avouez que ça vous a fatigué de lire ma phrase! Certains passages étaient un peu too much pour moi. Et difficiles à supporter! Et pourtant, il y a quand même quelques passages qui m’ont brisé le cœur. L’auteure dégage une mélancolie et une tristesse qui m’a bouleversée. Je pense à tous les moments qui ne sont pas centrés sur Lochan et Maya, mais sur leur famille. C’est poignant de découvrir dans quelle misère ils vivent. Une chose est sûre, l’auteure est très douée pour faire passer les émotions des personnages. Rien ne nous est épargné, que ce soit le «bon» ou le «mauvais».
Je pense qu’Anaïs a été davantage sensible à l’écriture de Tabitha Suzuma, donc je vous laisse lire son avis (qui est sans doute plus constructif que le mien).

Little A.

Johanna a raison, j'ai été sensible à l'écriture de cette auteure, mais je pense pas que mon avis sera plus constructif que le sien parce que mes pensées sur cette histoire se bousculent et ne sont pas très très bien organisées. Une chose est certaine, j'ai envie de découvrir d'autres écrits de cette auteure parce que sa plume ne m'a laissé indifférente loin de là.

C'est vrai néanmoins que Tabitha Suzuma est friande de descriptions et c'est parfois un peu long et dur à tout comprendre surtout quand on est un peu novice en VO (like me). C'est à cause de ces longues phrases que j'ai eu du mal parfois à tout saisir et que Translate Google devenait mon ami. 
Mais ces longues phrases et descriptions permettent de s'immiscer complètement dans l'esprit de Lochan et de Maya. Et du coup, je me suis senti proche des personnages, de leur misère, de leur bonheur et de leurs malheurs. Parce que comme Johanna l'écrit, l'auteure est très douée pour faire passer les émotions. Certains passages sont déchirants. Totalement. Certains mots de l'auteur m'ont touchée en plein cœur. J'ai aimé la manière dont elle a mené son histoire, c'est à dire lentement mais avec passion. Et puis, ces mots dégagent une véritable tension. Durant tout le long du roman, j'étais tendue parce que j'avais peur, peur de l'issue que pouvait prendre l'histoire tragique de nos deux personnages. L'auteure sait vraiment attirer notre attention et nous rendre accro à son histoire. Et cela encore plus vers la fin du roman où là il devient impossible de le lâcher.


Le thème et nous.

Les femmes qui lisent sont dangereuses.
Alors voilà, je n’ai pas réussi à passer outre le fait que Maya et Lochan soient frère et sœur. C’est juste impossible pour moi. J’ai trouvé leur relation inappropriée et dérangeante. Ils ont beau exprimé de long en large leurs sentiments, je ne comprends pas d’où tout ça peut venir. JE NE COMPRENDS PAS. C’est sûr que leur situation familiale y est pour beaucoup, et qu’à force de jouer au papa et à la maman, tout devient confus. Mais je n’ai pas trouvé leur relation romantique, loin de là. Et lorsqu’on a du mal avec les personnages et leur relation, lire les scènes un peu hot relève de la torture. Je ne vous raconte même pas dans quel état j’étais quand j’ai lu LA scène. Anaïs m’a même demandée plusieurs fois si j’allais terminer le livre. Ce que j’ai fait parce qu’il fallait que je lise la fin. J’ai eu le même problème avec Lolita de Nabokov, où il s’agissait d’une relation entre un homme de 37 ans et une gamine de 13 ans. Pour moi c’est de la pédophilie, pour d’autre, c’est de l’amour. Dans tous les cas, Lolita est aujourd’hui considéré comme un classique. Tabitha Suzuma nous fait découvrir un amour qui est, comme celui de Lolita, loin d’être conventionnel. C’est perturbant pour moi, parce que je n’ai pas l’habitude. Je n’avais jamais rien lu sur l’inceste. Je ne m’étais même jamais fait la réflexion que l’inceste pouvait être consenti par les deux parties. Ce qui est complètement stupide quand j’y pense. Mais c’est ce que la majorité des gens pensent, moi y compris. Jusqu’à ce que Forbidden me montre qu’inceste ne rime pas toujours avec abus. Rien que pour m’avoir ouvert les yeux sur un amour différent, mais pas forcément moins légitime qu’un autre, je ne regrette pas de l’avoir lu. Bien que je ne comprenne pas ce genre de sentiments, je respecte. A chacun son opinion et son histoire, je ne suis pas là pour juger la vie des autres et me mêler de leurs affaires. Chacun est libre d’aimer celui ou celle qu’il a choisi. Vous pouvez même vous marier avec votre cochon d’Inde si ça vous chante (mais invitez-moi à la cérémonie, j’ai adoré Alvin et les Chipmunks).

                                       
                                         


Little A.
Honnêtement ? Ce livre m'effrayait à cause de son sujet, celui de l'inceste. Ce mot a un sens assez péjoratif, il rime souvent avec viol ou abus... Mais dans Forbidden, il n'est pas question de cela, loin de là. Avec Maya et Lochan il s'agit vraiment d'amour avec un grand A. Du coup, même si j'ai encore du mal à comprendre comment on peu tomber amoureux de son frère ou de sa sœur, j'ai compris Maya et Lochan. Ils sont livrés à eux-même depuis leur enfance et ils n'ont jamais eu une vraie relation frère/sœur mais plutôt une relation de meilleur ami. Puis ensuite, ils sont devenus les parents de substitutions de leur frère et sœur. Du coup, c'était peut-être un peu difficile pour eux de savoir qui ils étaient l'un pour l'autre. Quoiqu'il en soit, ça leur tombe dessus et ils n'arrivent pas à oublier leurs sentiments. Lochan essaie lui d'oublier ses sentiments tandis que Maya le pousse dans le sens inverse (la coquine). Les moments qu'ils arrivent à passer que tous les deux sont des moments volés et ce sont les moments où ils sont le plus heureux. En fait je n'ai pas trouvé horrible le fait qu'ils s'aiment malgré leur lien de parenté, j'ai trouvé horrible le fait qu'ils ne puissent pas s'aimer librement comme n'importe quel couple. Et c'est là que je tire mon chapeau à l'auteure parce qu'elle a réussi à me faire aimer cette relation et à me faire espérer qu'elle ait une fin heureuse malgré le fait que j'avais du mal à lire les scènes un peu hot. En fait, l'auteure m'a chamboulé le cerveau. D'un côté j'espérais que Maya et Lochan soient heureux ensemble mais d'un autre côté leur relation me paraissait toujours... «pas normale » parce que tout comme Johanna avant de découvrir Forbidden je n'avais jamais pensé que l'inceste pouvait être consenti par les deux parties. (Maudits préjugés). Ainsi pour moi ce roman est une histoire d'amour unique, compliquée, horrible et tragique, mais une histoire d'amour dont je me souviendrai toujours.

 Le mot de la fin:

Les femmes qui lisent sont dangereuses.
Ce livre m’a rendu schizophrène. J’ai eu énormément de mal à accepter la relation de Maya et Lochan, et de ce fait, à apprécier l’écriture de Tabitha Suzuma. Encore aujourd’hui, je suis indécise. Est-ce que j’ai aimé ce livre? Je n’arrive toujours pas à répondre cette question. Ce que je sais, c’est que Forbidden me laisse un souvenir fort, impérissable. Je le recommande à tous ceux qui ont envie de découvrir une histoire d’amour unique et hors du commun. Mais attention, lecture traumatisante… Un reading buddy est FORTEMENT conseillé. Juste histoire de préserver votre santé mentale.

Little A.

Moi à la fin du roman : 

                               


Ce livre est le livre le plus difficile du monde à chroniquer. Je vous promets. Mais je vous le conseille, parce que l'auteur peut parvenir à vous mettre la tête à l'envers et à renverser vos préjugés. Et puis parce que si vous avez envie de découvrir une histoire d'amour comme jamais vous n'en découvrirai, Forbidden est pour vous. Et puis parce que Maya et Lochan méritent d'être connus.



Vous l'avez-lu ? Voulez-vous le lire ? DITES MOI TOUT ! 





mercredi 15 juillet 2015

Tous nos Jours parfaits, Jennifer Niven


Une rencontre au bord d'un toit... 
Une histoire d'amour unique. 


   Honnêtement, quand j'ai reçu ce roman j'ai pensé : Encore une histoire d'amour triste entre une jeune fille et un jeune garçon surtout avec la référence à Nos étoiles contraires sur la quatrième de couverture. Du coup, j'appréhendais un peu ma lecture par peur d'un déjà vu. Mais tout cela pour rien. Oui j'ai pleuré parce que cette histoire est tout simplement magnifiquement et douloureusement émouvante. L'émotion que l'on ressent en compagnie de Violet et Théodore est différente de celle ressentie avec Nos étoiles Contraires. Tous nos jours parfaits c'est l'histoire de deux jeunes personnes qui se rencontrent sur le toit du lycée. Que font-ils pendus au dessus du vide ? L'une va sauver l'autre. Redescendus du toit,  Théodore intrigué par Violet, n'hésite pas une seule seconde à la choisir comme binôme pour un projet de géographie. Ce projet les amène à découvrir les lieux insolites de l’Indiana et à tomber amoureux. Mais Théodore est un garçon étrange, parfois euphorique, parfois déprimé. Théodore a en réalité des envies de suicide. Lui même ne sait pas pourquoi. Peut-être à cause de son père ? De sa famille ? Il essaie alors de vivre au jour le jour pour profiter des jours avec. Avec Violet, il part à la quête des Jours parfaits. Violet elle affronte chaque jour l'absence de sa grande sœur morte dans un accident de voiture. Théodore va lui faire reprendre goût à la vie. Tous deux partent à la conquête de l'Indiana, d'endroits particuliers comme un arbre à chaussures ou un parc d'attractions dans un jardin. Au lycée, la relation des deux jeunes surprend. Parce que Théodore c'est un peu le casse-cou. Il fait ce qu'il veut quand il veut. Les élèves du lycée le surnomment le Félé à cause de son comportement étrange et décalé. Théodore est un personnage coup de cœur. Il est unique. Attendrissant, incompréhensible, charmeur, charmant. Mais tellement au bord du gouffre par moments que ça nous fait peur. Parce que l'on a du mal à comprendre ce mal qui l'habite. Sa famille face à cela  semble ne rien voir ou tente de faire semblant je dirais...  L'auteur traite du suicide avec agilité parce que hélas elle ne connaît que trop bien ce sujet. Avec son roman, Jennifer Niven souhaite aider. C'est une très belle initiative et j'espère que les mots et les personnages de l'auteure parviendront à redonner le goût de vivre à de nombreuses personnes. L'auteur a mis beaucoup d'émotions dans son roman et cela se ressent. À la fin, je n'ai pu empêcher les larmes de couler. Alors oui, ce roman n'est pas un roman qui vous fera rire cela est certain mais il vous apprendra à profiter pleinement les Jours parfaits et à les attendre parce qu'il y en aura toujours. C'est un roman qui parle. Nous aussi à l'image de nos héros on essaie de profiter et parfois on oublie même la menace du suicide qui est présente telle une épée de Damoclès.
Violet est aussi un personnage que j'ai énormément apprécié.  Elle est anéantie par la perte de sa grande sœur si bien qu'elle n'arrive plus à écrire, sa passion. Le site internet qu'elle avait créée avec sa sœur est au point mort, un peu comme elle d'ailleurs. Du coup, quand Théodore la force à être sa coéquipière pour un projet de géo elle est réticente. Puis peu à peu elle se prend au jeu et en vient même à attendre avec impatience les moments où elle se retrouve en tête à tête avec Théodore. J'aurai tellement aimé que le roman soit plus long pour rester encore et encore avec eux deux. 

J'ai un peu de mal à écrire mon ressenti sur ce roman tellement il est spécial. J'espère néanmoins qu'il vous donnera envie de le découvrir :)



C'est un roman coup de cœur. Je remercie beaucoup les éditions Gallimard pour m'avoir permis de découvrir cette perle.

mercredi 8 juillet 2015

Phobos Tome , Victor Dixen

COUP DE COEUR. 

Six prétendantes.
Six prétendants.
Six minutes pour se rencontrer.
L'éternité pour s'aimer.
Il veulent marquer l'Histoire avec un grand H.

Ils sont six filles et six garçons, dans les deux compartiments séparés d'un même vaisseau spatial. Ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l'oeil des caméras embarquées. Ils sont les prétendants du programme Genesis, l'émission de speed-dating la plus folle de l'Histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars.
Elle veut trouver l'amour avec un grand A.
Léonor, orpheline de dix-huit ans, est l'une des six élues. Elle a signé pour la gloire. Elle a signé pour l'amour. Elle a signé pour un aller sans retour...
Même si le rêve vire au cauchemar, il est trop tard pour regretter.


Attention : les personnages de ce roman ne sont pas les seuls à embarquer pour Mars, toi aussi cher Lecteur en lisant ce roman tu t'engages à monter dans ce vaisseau spatial en direction de la planète rouge. Parce que ce roman est aussi génial que captivant. Et si Phobos m'a autant captivé c'est dans un premier temps grâce à son originalité. L'auteur ne nous offre pas quelque chose de réchauffé bien contraire avec le programme Genesis, il innove. La conquête de Mars est quelque chose de réel. Cette planète sera peut-être notre seule chance de survie si un jour notre très chère Terre explose. Alors quoi de plus efficace que d'envoyer 12 jeunes adultes dans l'espace avec comme mission de :


1. Tomber amoureux. 
2. Se marier. 
3. Faire des enfants. 

Tout cela dans le but de faire de Mars une deuxième planète bleue. C'est ainsi que 6 jeunes filles et 6 jeunes garçons de nationalités différentes s'engagent dans cette mission et embarquent à bord du Cupido. Chaque jour, une de ces six filles et un des 6 garçons disposent de 6 minutes pour apprendre à se connaître. Ce rendez-vous se déroule dans le Parloir devant le Monde Entier, puisque que les jeunes candidats participent à la plus grande télé réalité de tous les temps. Léonor jeune orpheline est une des candidates. Pour elle, Mars est sa seule chance de changer de vie mais... en réalité les choses sont loin d'être aussi roses et prometteuses.
Et donc nous voilà prêt à embarquer en direction de Mars aux côtés de la jeune française Lléonor. Cette jeune demoiselle de 18 ans est très vite devenue ma copine.

 Elle est attachante, sensible, réfléchie et têtue ! Avec nous, 5 autres filles embarquent. Toutes différentes, elles permettent au récit d'être toujours sur le qui vive. Tous les candidats ont une histoire particulière que l'on découvre au fil des rendez-vous. Aucun temps mort. Surtout qu'en plus, j'attendais toujours avec impatience le speed dating. Ces 6 minutes nous permettent de rencontrer les garçons parce que comme les filles, ne nous se savons rien d'eux. Et au fur à fur, ces garçons se révèlent charmants et charmeurs et surprenants. Mon garçon coup de cœur c'est l'Américain, le jeune Marcus tatoué de partout. On est au cœur d'une télé réalité et j'ai adoré cet aspect là. Les télés réalités fleurissent en ce moment, elles sont partout et j'ai bien aimé la manière dont Victor Dixen utilise ce genre d'émission pour son histoire. Les filles et les garçons sont filmés 24h sur 24h sauf dans la salle de bain. Le monde épie leur moindre faits et gestes. Le programme Genesis est un événement planétaire. Et comme les téléspectateurs, ce programme nous rend accro. Sauf que nous, lecteur on a la face cachée de cette télé réalité puisque Victor Dixen nous donne accès aux coulisses sur Terre. Ces passages sur Terre créent l'effroi, la peur, la révolte et surtout la colère. Cette alternance est géniale parce que du coup elle crée du suspense et les pages se tournent encore et encore sans que l'on s'en aperçoive. L'histoire est magnifiquement bien menée. J'ai adoré du début jusqu'à la fin. C'est un sans faute et la fin.... On en parle ou pas ? Parce que voici mon état après avoir refermé Phobos : 

                                                

Une chose est sûr, dès que la suite sort je ME JETTE DESSUS parce que le suspense est insoutenable. Écrire une fin de la sorte devrait être interdit. Voilà. Tiens, d'ailleurs en parlant de l'écriture, il faut quand même préciser que celle-ci est parfaite. Victor Dixen a su une seconde fois me charmer avec ses mots. 

Vous attendez-quoi pour partir vous aussi sur Mars ? 

Un grand grand Merci à la Collection R pour l'envoie de ce roman <3